lundi 31 mars 2014

samedi 29 mars 2014

Les Femmes-Peintres que j'aime et dont on parle peu - 9 -


Ma 173ème vidéo :
Lotte Laserstein paintings


Lotte Laserstein (1898 – 1993) peintre portraitiste allemande-suédoise née dans une petite ville de l’est de la Prusse actuellement partie intégrante de la Pologne. 

Formée à l’Académie de Berlin quelques années après que cette Académie soit ouverte aux  femmes de  1919 à 1925. Elle fut l’une des premières femmes à obtenir  le diplôme de "Berlin Art Academy" en 1927. On lui prédit un brillant avenir d’artiste, mais les nazis déclarèrent qu’elle était d’origine juive et donc bannie de toute vie publique en tant qu’artiste. (son grand-père paternel était juif). 

Elle était d’une grande indépendance et cultivait son look androgyne ainsi que son goût de l’avant-garde de la Nouvelle Objectivité pour ses premiers travaux. 

Toutefois, il semblerait qu’elle se soit exprimé dans le réalisme et le naturalisme allemand.

 En 1937 l’invitation d’une galerie suédoise lui donne l’occasion de quitter l’Allemagne. Six mois plus tard elle se marie aux fins d’obtenir la nationalité suédoise. Pour survivre elle peindra des portraits à la commande ainsi que des paysages. Elle sera membre de l’Académie suédoise des Arts en tant que portraitiste respectée. 

Dans l’exil son œuvre ne retrouvera pas l’éclat des années berlinoises. Après la deuxième guerre mondiale, la mode est à la peinture abstraite et elle restera inconnue dans son pays natal dans les années 1990. Fanfanchatblanc

Musique : Johannes Brahms (1833-1897) Sonate pour violoncelle et piano en fa majeur, op. 99 (Allegro passionate). Sonia Wieder-Atherton au violoncelle – Imogen Cooper au piano



mercredi 26 mars 2014

Mes dessins en Atelier (année 2014) - 1 -


Compo 56 (2014) Huile (40 x 50 cm)

Mon premier tableau réalisé en atelier à l'huile, intitulé : 
"Femme à la fontaine".

Un contact nouveau bien agréable avec une matière très douce, une autre sensation aux antipodes de celle que procure le pastel et que j'apprécie énormément.

dimanche 23 mars 2014

Mon petit Musée des Insolites et des Délires (année 2014) - 9 -


Compo 55 (2014) Pastel gras (24 x 32 cm)

Dans le cadre de la série des chiffres en délire : 
Voici le "Chiffre 4 pris dans un tourbillon"




mercredi 19 mars 2014

Un peu de Musique




Dans la lignée des rares femmes compositrices du 19ème siècle :

Louise Farrenc (née Jeanne-Louise Dumont) (1804 - 1875)
Pianiste, compositrice, professeur française, élève d'Anton Reicha.

Elle reçut le Prix Chartier de l'Académie des Beaux-Arts en 1861 et 1869.

Contrairement à l'air du temps, elle n'écrit pas d'oeuvres lyriques. Elle compose de l'excellente musique de chambre, beaucoup pour le piano, des quators, des quintettes et trois symphonies.

Certaines de ses oeuvres sont publiées sous le nom de son mari, Aristide Farrenc, flûtiste compositeur et éditeur de musique marseillais, ce qui rend difficiles les identifications.

Son mari a cherché à faire jouer ses oeuvres, conscient des dons exceptionnels de son épouse et ensemble ils ont projeté de réaliser une anthologie de musique pour piano couvrant le répertoire du 16ème siècle au milieu du 19ème : "Le Trésor des pianistes" qu'elle achèvera seule après le décès de son époux en 1865.

Son "Air russe varié pour le piano, op. 17" suscite une critique positive de la part de Robert Schumann.

Sa "Première symphonie op. 32" est donnée avec succès le 23 février 1845.

Les plus grands musiciens de son temps l'ont soutenue tel le violoniste Joseph Joachim.
Son talent de compositrice lui vaudra d'être qualifiée de "cerveau masculin" dans un corps féminin.

Elle fut également considérée avec Georges Onslow et Henri Reber, comme un des pionniers de la musique de chambre française du 19ème siècle.

OUVREZ GRAND VOS OREILLES :

C'est brillant, élégant et d'une rare beauté.








Trio in E minor op. 45 - 1. Allegro deciso

lundi 17 mars 2014

Compositions personnelles (année 2014) - 8 -


Compo 54 (2014) Fusain (29,7 x 42 cm)

Je l'intitule "Ballerine sous influence".

Pour réaliser ce dessin, je me suis inspirée d'une photo en noir et blanc de Ana Cruz 2007. J'aime beaucoup cette photographe. J'avais eu l'occasion de m'inspirer d'une autre photo de cette artiste pour illustrer un chapitre de mon second livre "Une autre histoire de Séléné....)


samedi 15 mars 2014

Mon petit Musée des Insolites et des Délires (année 2014) - 8 -


Compo 53 (2014) Fusain et Pastel sec (29,7 x 42)

Attention : ceci n'est pas un clown... hihihihi
J'ai intitulé ce dessin : 

"Un Ami qui vous veut du bien"


jeudi 13 mars 2014

Un peu de Musique


Peinte par son mari Wilhelm Hensel

Fanny Mendelssohn-Hensel (1805 - 1847)

Artiste de tout premier plan, interprète de talent et compositeur en herbe, elle était à 15 ans appelée à devenir la "première grande dame de la musique allemande".

Passionnée de musique elle aspirait à une carrière professionnelle. Son frère Félix, alors âgé de 11 ans, montrait les mêmes capacités créatrices que sa soeur.

Mais un funeste destin guettait la jeune fille. 

En juillet 1820, son père, le riche banquier Abraham Mendelssohn Bartholy, brisa tous ses rêves en quelques mots : 
"La musique deviendra peut-être un métier pour Félix, alors que pour toi elle doit rester un agrément mais en aucun cas la base de ta vie et des tes actes (...). Ta joie sincère devant les louanges dont bénéficie Félix démontre qu'à sa place tu en aurais mérité autant. Reste fidèle à ces sentiments et à cette conduite car ils sont féminins, et seul ce qui est féminin peut être un attrait pour ton sexe".

En pleine création elle fut évincée d'une carrière professionnelle que son talent laissait augurer, car on ne discutait pas la volonté paternelle.

Plus tard elle subira la volonté de son frère qui ne fit rien pour l'aider alors qu'elle lui a voué toute sa vie une grande admiration.

Elle se mit au service de son frère, sans toutefois renoncer à composer.
Son mariage avec le peintre Wilhelm Hensel en 1829 ne la détourna pas de la musique d'autant qu'il l'encourageait. Mais Félix Mendelssohn l'empêcha de publier ses propres oeuvres, malgré toute l'affection qu'il lui portait.

Elle mourut à 42 ans, laissant une oeuvre d'au moins 400 pièces (lieders, pièces pour piano ou orgue, musique de chambre, cantates et un oratorio).

Charles Gounod dira à sa mort : "Madame Hensel a été une musicienne inoubliable, une excellente pianiste et une femme d'une intelligence supérieure. Elle était petite et mince mais le feu qui brûlait dans ses yeux révélait une extraordinaire énergie. Comme compositeur, elle a été exceptionnellement douée."

OUVREZ GRAND VOS OREILLES :



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mardi 11 mars 2014

Mon petit Musée des Insolites et des Délires (année 2014) - 7 -


Compo 52 (2014) Pastel gras (24 x 32 cm)

Dans la série les chiffres en délire, voici le "Chiffre 3 en suspension"

dimanche 9 mars 2014

Compositions personnelles (année 2014) - 7 -



Compo 51 (2014) Pastel sec et fusain sur Pastel Card marron glacé (24 x 30 cm)

Je me suis inspirée d'une photo couleurs trouvée sur le net. J'ignore le nom du photographe.

PS. Le dessin original est plus ocré mais comme je l'ai photographié de jour il est plus pâle que lorsque je photographie de nuit. 

mercredi 5 mars 2014

Un peu de Musique






Clara Schumann (née Clara Wieck) (1819 - 1896)
pianiste concertiste prodige dès l'âge de 9 ans, compositrice allemande de grand talent, professeur réputé, tout en étant femme et mère au quotidien.

Dès 1829 elle publiera ses premières oeuvres "Quatre polonaises" et entre 1834 et 1836 "Soirées musicales" qui connaîtront un grand succès, notamment auprès de Liszt.

A 16 ans elle tombe amoureuse de Robert Schumann, mais son père s'opposera fermement à leur mariage. Il faudra une décision de justice pour que le mariage soit enfin célébré en 1840. Huit enfants naîtront de cette union entre 1841 et 1854.
Elle négligera la composition (avec tout de même une quarantaine d'oeuvres) pour se consacrer au piano et à son rôle d'inspiratrice auprès de Robert Schumann. 

En 1854 il sera interné et Clara sera veuve en 1856.

A ce moment là elle se réfugiera dans l'écoute et l'interprétation de la musique de son mari.
Elle jouera en Angleterre, en France et en Russie jusqu'en 1891 et elle établira une édition complète des travaux de Robert Schumann dont elle défend l'oeuvre avec ferveur.

Robert Schumann conscient des contraintes qui pèsent sur son épouse note dans son journal, en 1843, que
"s'occuper des enfants, d'un mari perdu dans ses rêveries, cela ne se concilie guère avec la composition. Il manque à Clara une pratique continue et je souffre pour elle à la pensée que bien des inspirations de son coeur se perdent simplement parce qu'elle n'a pas la possibilité de les exprimer".

Elle sera néanmoins l'une des rares femmes compositrices de renom au XIXème siècle et la plus grande pianiste de son temps.