Compo 87 (2014) Pastel sec sur Pastel Card blanc (24 x 30 cm)
D'après une photo en noir et blanc de Zakofe Zak trouvée sur MusetouchVisualArtMagasine à propos de laquelle j'avais écrit quelques mots sur mon ex-blog OB :
Un peu d'esthétisme seulement !
Sans artifice, pas même une chevelure,
Généralement source d'esthétisme et d'enjolivure,
Elle offre aux regards indiscrets,
Dans une pose alanguie, mais élégante,
Une plastique sans failles
Aux contours d'une douceur tout en harmonie.
Des courbes suggestives complètent ce tableau éloquent
(Dorothée de Sharp) (1874 – 1955) artiste
peintre britannique.
Elle a commencé à peindre sérieusement à l’âge de 21 ans à
la mort d’un oncle qui lui a légué 100 £ lui permettant d’étudier à l’école
d’art de CE Johnson à Richmond, Surrey, puis à l’école Regent Street
Polytechnic à Londres.
C’est à Paris qu’elle a développé sa formation
artistique avec Castaluchio dont elle a dit qu’il lui avait tout appris. C’est
toutefois l’œuvre de Claude Monet qui l’a profondément marquée au point d’influencer
son style pour le reste de sa vie.
Elle fut à l’avant-garde de l’art
impressionniste British School et particulièrement connue pour ses sujets
d’enfants en jeu dans le jardin ou sur la plage.
Mais elle a également peint
des paysages et des natures mortes que j’aime particulièrement.
Elle a exposé à
la Royal Academy entre 1901 et 1904, ainsi qu’en province et à l’étranger. Elle
fut élue à la Société royale des artistes britanniques en 1907 et à l’Institut
royal des peintres à l’huile en 1922. Elle sera également Présidente de la
Société des femmes artistes durant 4 ans.
Elle a beaucoup voyagé en compagnie
de l’artiste canadienne Helen McNicoll (à qui j’ai précédemment consacré une
vidéo) visitant et peignant à St-Yves Angleterre, en Bretagne, à Grès-sur-Loing
en France, et en Italie. Elle a voyagé et peint dans toute l’Europe avec son
amie l’artiste Marcella Smith.
Une peinture-tendresse qui me parle. Fanfanchatblanc
Musique : Sergeï Rachmaninov (1873-1943) Sonate pour
violoncelle et piano en sol mineur op.19 (Allegro mosso) Sonia Wieder-Atherton
au violoncelle et Imogen Cooper au piano
Aveugle à 7 ans, orphelin à 15 ans, il apprend la musique dans un institut en Floride et joue dans les rues.
A Los Angeles il rencontre et accompagne en tournée le musicien de blues Lowell Fulsion.
Il se produit ensuite à la Nouvelle-Orléans puis aux Texas.
Il imposera dans les années 1950 son propre style associant paroles profanes et musique issue du gospel.
Ce mélange de blues et de gospel fait de lui la première voix noire américaine appréciée par le public blanc.
Il a exploité judicieusement ses capacités vocales. Mais c'est surtout comme chanteur de blues qu'il est resté indépassable.
Il a été récompensé de douze Grammy Awards et fut l'un des premiers à entrer au Rock'n Roll Hall of Fame en 1986. Il reçoit la médaille de Chevalier des Arts et des Lettres cette même année et "Georgia on my mind" devient l'hymne officiel de l'Etat de Georgie en 1979.
Quelques années avant Ray Charles avait refusé de jouer en Georgie en raison de la loi de ségrégation de l'époque.
C'est bien plus tard que le gouvernement de Georgie lui présentera des excuses publiques.