vendredi 30 mai 2014

Compositions personnelles (année 2014) - 14 -



Compo 69 (2014) Pastel sec sur Pastel Card (24 x 32 cm)

Intitulé : "Danser sous la ramée"

Une interprétation d'une image trouvée sur la toile qui m'avait inspiré sur les blogs OB ces quelques mots :

Danser sous la ramée

Coup de fatigue ?
Coup de chaleur ?
Coup de blues ?
Envie d'errance et de danser sous la ramée luxuriante
D'une forêt propice à l'oubli,
Charmée par les lucioles joyeuses.

Envol de jaunes ardents
Suggérés par un soleil pénétrant,
Secret d'un refuge soyeux et féérique.

Arabesque en offrande à l'arbre souverain
Trônant fièrement,
Intouchable dans sa protection et sa puissance.

Beauté de l'instant.

Fanfanchatblanc

mardi 27 mai 2014

Hommage à une amie blogueuse artiste-peintre : Elsa Arkus "Elza Jazz" et à sa fille artiste-sculpteur Violaine Lamerand

Samedi 25 mai 2014, je me suis rendue à Montrouge (92) à la rencontre d'Elsa Arkus, invitée en sa qualité de peintre à l'Exposition de sculpeintures de sa fille Violaine Lamerand au cours de la journée "Portes ouvertes".

Outre la joie de découvrir cette belle Dame avec qui j'ai beaucoup d'affinités, c'est avec un grand plaisir que j'ai découvert "en vrai" les oeuvres de l'une et de l'autre que je ne connaissais qu'à travers la toile.

Voici une petite idée de ma découverte des créatures crées par Violaine Lamerand, joyeuses et fort éloquentes car elles sont mouvements et couleurs.

J'ai été également conquise par ses tableaux-sculptures qui tous nous appellent à les suivre car les personnages surgissent des tableaux et nous racontent leur histoire.












Je n'ai pas pu résister et j'ai pris possession du tableau suivant intitulé :
"La Fugue enchantée" que dans mon élan et mon obsession de Mozart j'ai appelé "La Flûte enchantée"




Voici le lien du site de Violaine Lamerand :
www.violainesculpeinture.com

Quant à Elsa Arkus (blog Elza Jazz), je connaissais ses oeuvres via son blog, inspirées du jazz.

Mon choix s'est porté sur deux pastels où les courbes et les spirales, qui en général me fascinent, s'offrent au gré des rythmes et m'enchantent.


Billie Holiday "Strange Fruit"


Mimi Perrin "Les double six"

http://elsaarkus.blogspot.fr
www.elzaarkus.jimdo.com

N'hésitez pas à visiter leurs sites et blog

Fanfanchatblanc






mercredi 21 mai 2014

Les Femmes-Peintres que j'aime et dont on parle peu : Antonietta Raphaël Mafai

Ma 176ème vidéo :
Antonnietta Rapharël Mafai paintings





Antonietta Raphaël Mafai (1895 – 1975) peintre et sculpteur née en Lithuanie. 

Vers 1905 après la mort de son père, Simon, un rabbin, elle s’installe à Londres avec sa mère où elle étudie la musique et la broderie. Elle enseignera la musique et fréquentera assidûment le Brithish Museum. Les sculptures égyptiennes la fascineront.

 Toujours à Londres, elle rencontre le sculpteur Jacob Epstein, mais elle ne commencera le dessin qu’en 1918. En 1919 après le décès de sa mère, elle passe un hiver à Paris et ensuite elle s’installe à Rome où elle étudie à l’Académie des Beaux-Arts et rencontre le peintre Mario Mafai (1902 – 1965) lequel partage son atelier de la Via Cavour avec Gino Bonichi connu sous le nom de Scipione

Imprégnée de souvenirs de rites juifs, la peinture d’Antonietta Raphaël était d’un style expressionniste  riche en couleur fauve. Son imagination était immense. 

En février 1930 elle part avec Mafai à Paris où elle restera 4 ans. Elle y recontre Chagall qui lui conseilla de ne pas exposer considérant son art encore vert. 

Le couple vivra dans la pauvreté la plus extrême. Puis pour éviter des conflits « il est difficile à deux peintres de vivre ensemble » elle étudiera la sculpture jusqu’en 1933 et de retour à Rome elle se consacrera essentiellement à la sculpture, son sujet de prédilection étant ses filles. 

Pour éviter l’exil d’Antonettia, après les lois anti-juives fascistes de novembres 1936, toute la famille a quitté Rome en juillet 1939 pour se réfugier à Gênes à la maison du collectionneur d’art juif Emilio Jesi et Alberto Della Ragione

Après la guerre elle a exposé à la National Gallery d’art moderne de Rome sous le nom de « De Simon Raphaël » ajoutant le prénom de son père. 

Puis elle fut invitée à la Biennale de Venise en 1947, puis en 1950. L’année suivante elle reçut l’un des prix pour la sculpture. En 1956 elle expose à Pékin. 

Après la mort de son mari en 1965 elle peindra à nouveau. Non conventionnelle, internationaliste, son oeuvre reflète sa personnalité libre et ouverte. 

Le critique Cesare Brandi écrit en 1955 : « Avant même d’être un sculpteur et un peintre, Raphaël fut un personnage d’une intensité que l’on aurait envie d’appeler médiumnique », et souligne « sa façon chaleureuse et innocente de voir les choses. »
J’aime beaucoup cette artiste-peintre. Fanfanchatblanc


Musique : Johann Sebastian Bach : Motets « Komm, Jesu, komm Bww229

Monteverdi Choir – John Eliot Gardiner



vendredi 16 mai 2014

Un peu de Musique : Alfred Deller




Alfred Deller (1912 - 1979) chanteur anglais.

Depuis 1939 à Canterbury il chantait dans le Choeur de la célèbre Cathédrale comme alto solo.

Il avait commencé à chanter à l'âge de 7 ans avant de s'intéresser au violon. Epargné par la mue, il resta soprano mais dut se résoudre à devenir alto pour rejoindre les garçons de son âge et de sa taille.

Objecteur de conscience il se livre à des travaux agricoles pour participer à l'effort national.

En 1943 le compositeur Michael Tippett se rend à Canterbury pour la création des trois minutes polyphoniques de son motet "Plebs Angelica". Avant de se rendre à la crypte où se produit le choeur, il entend une voix d'alto masculine chanter "Music for a while de Henry Purcell. "A ce moment j'ai eu l'impression que les siècles remontaient leur cours" confiera-t-il plus tard.
Il décide alors de faire connaître la voix d'Alfred Deller.

Le public est stupéfait. 

La consécration arrivera par la voie des ondes le 29 septembre 1946.

Tippett persuadé d'entendre Henry Purcell réincarné interpréter sa propre musique, le baptise counter-tenor.

Au 17ème siècle ce terme désignait une voix contre celle du ténor, juste au-dessus sans pour cela recourir à la voix dc fausset. Un ténor aigu, ce que les français appellent haute-contre et pour qui écrivaient Lully et Rameau.
Au temps de Purcell le contre-ténor se faisait entendre dans la musique sacrée, interdite aux femmes, et se produisait rarement sur scène.

Aujourd'hui on tend à différencier le haute-contre du contre-ténor : le premier est un ténor aigu utilisant la voix de poitrine, alors que le second sollicite la voix de tête, ce qui n'interdit pas le mélange des deux registres.

C'est grâce à la musique de Purcell que Alfred Deller se fait connaître.

Diseur autant que chanteur il ne pouvait que s'épanouir dans cette musique :
"Je ne connais aucun autre compositeur -Schubert peut-être- capable de disposer la musique non seulement avec intelligence, mais aussi avec précision au coeur du texte, expliquait-il. J'ai toujours aimé la poésie, les mots et leur sens. La musique de Purcell suit toujours le rythme du langage avec un sens poétique infaillible : il n'y a jamais une faute d'accent dans sa musique, alors que celle de Haendel, anglais d'adoption, en est truffée. Je pense qu'il n'est pas possible, pour les chanteurs, d'interpréter les airs de Purcell autrement qu'à travers les mots".

Le chanteur a plus travaillé par instinct que par science. D'ailleurs il se méfiait des musicologues qu'i soupçonnait de rechercher "une musique végétarienne" privée de saveur et de sensibilité.
(source : Classica mai 2012. Philippe Venturini)

OUVREZ GRAND VOS OREILLES :

Sa voix céleste et sa sensibilité nous emporte très haut et très loin.

Fanfanchatblanc


samedi 10 mai 2014

Compositions personnelles (année 2014) - 13 -


Compo 67 (2014) Fusain (29,7 x 42 cm)
"Elle et son violon"

Une interprétation au fusain d'une toile en clair-obscur de Ciro Morrone qui m'avait inspiré ces quelques mots le 21 avril 2013 sur mon ex-blog OB :

Elle et son violon

Regarde-la, toi qui passes
Et prends le temps surtout de l'observer avec attention
Mais aussi avec douceur et tendresse
Car elle est en communion avec ce bel instrument
Qui pénètre au plus profond de nos âmes.

La violoniste se concentre
Et c'est en osmose avec son instrument magique
Qu'elle nous fait vibrer
Car complices,
Ils nous offrent des émotions inénarrables
Tant les sons qui s'en échappent
Nous bouleversent et nous emportent.

Elle le maîtrise avec passion
Et d'une main infaillible
Mais en même temps ils font corps,
Se cherchent, se trouvent, se comprennent, se caressent.

Parfois ils s'agressent
Pour au final fusionner
Et faire exploser les harmonies qui les habitent
Et qu'ils nous renvoient
Dans un ballet des sons criant de beauté.

Sensualité et volupté de l'instant.

Fanfanchatblanc



jeudi 8 mai 2014

Un peu de Musique : Loreena McKennitt




Loreena McKennitt 
(Loreena Isabel Irene McKennitt) née le 17 février 1957.

Auteure, compositrice, interprète, harpiste, accordéoniste et pianiste canadienne d'origine irlandaise et écossaise.

Cette femme-orchestre à la voix sublime m'enchante et m'emporte vers l'univers des légendes celtiques.

Elle s'ouvrira également en 1997 à d'autres univers musicaux traditionnels et voyagera en 2002 en Grèce, en Turquie et en Mongolie afin d'y trouver l'inspiration.

OUVREZ GRAND VOS OREILLES :

Une voix exceptionnelle, une spiritualité portée par une musique aux sonorités celtiques envoûtantes le plus souvent.

J'ai eu l'occasion de piocher dans son répertoire pour illustrer certaines de mes vidéos.
Ma chanson préférée "Dante's Prayer" de l'album "The Book of Secrets"

Fanfanchatblanc

Pour les courageux ou les passionnés :





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lundi 5 mai 2014

Compositions personnelles (année 2014) - 12 -


Compo 66 (2014) Pastel sec (29,7 x 42 cm)

Dans ma série "Famille"
voici mon fils Mehdi avec ma petite fille Allyah-Léona âgée ici de 13 mois

samedi 3 mai 2014

Les Femmes-Peintres que j'aime et dont on parle peu - 12 - Elisabeth Sonrel

N'ayant pas terminé le pastel en cours, j'en profite pour vous proposer une vidéo d'une artiste que j'aime particulièrement, réalisée le 10 mai 2013 (ma 150ème vidéo) :

Elisabeth Sonrel paintings :


Elisabeth Sonrel (1874 -- 1953) fille du peintre de Tours, Stéphane Sonrel. 

Elle fut l'élève de Jules Lefebvre à son école des  Beaux Arts de Paris. 

Peintre et illustratrice de sujets allégoriques, aux influences mystiques et symbolistes, de portraits et de paysages, elle a travaillé en Bretagne, inspirée par la forêt de Brocéliande puis par divers localités telles Concarneau, Plougastel, Pont L'Abbé, voire Loctudy. 

Elle a travaillé surtout l'aquarelle et la gouache. 

Admiratrice de Botticelli, lors d'un voyage à Florence et à Rome elle a découvert les peintres de la Renaissance et une affinité pour la peinture symboliste française. Toutefois elle n'a pas adhéré au mouvement symboliste lequel l'a au demeurant totalement ignorée. 

Après 1900 elle a peint essentiellement des portraits et des paysages bretons et parfois des fleurs. 

Beauté, délicatesse, élégance, rêve sont ses constantes, sans oublier son talent indéniable, et cela me sied. Fanfanchatblanc


Musique : Loreena McKennitt : Skellig -- La serenissima Album « The Book of Secrets »






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