Avec l'espoir que les fous qui tuent laissent la place à ceux qui apportent joie et bien-être et réveillent le meilleur de nous-mêmes : les créateurs et notamment les musiciens Bach l'inégalé est de ceux-là.
Construit par Heinrich Gottfried Trost, l'orgue du Château d'Altenburg, en Saxe-Anhalt, sur lequel Bach fut invité à jouer dès son inauguration en 1739.
Bejun Mehta né le 29 juin 1968 aux USA Contre-ténor qui s'est longtemps cherché avant de connaître la consécration. Ancien "boy soprano" puis baryton, c'est seulement à l'âge de 30 ans qu'il a découvert véritablement sa voix de contre-ténor. Violoncelliste, diplômé en littérature allemande, directeur artistique, le prochain chapitre de sa carrière est celui de la direction d'orchestre. OUVREZ GRAND VOS OREILLES : Une voix qui rappelle la "Splendeur des Castrats" Et qui toujours m'émeut Fanfanchatblanc
Almanito (dans mes favoris) m'a suggéré de réaliser un tableau de la photo illustrant "Une Dryade aux abois" ; Chinou (également dans mes favoris) m'a encouragée à relever le défi. Alors, et en fait, ce sont deux versions que je propose : L'une colorisée :
Compo 179 (2017) pastel sec sur papier blanc (42 x 29,7 cm)
L'autre en noir blanc beige :
Compo 180 (2017) pastel sec sur papier noir (42 x 29,7 cm)
Goffredo Petrassi (1904 - 2003) Compositeur et pédagogue italien. De 1913 à 1919 il est admis à la Schola Cantorum de San Salvatore in Lauro, puis tout en continuant sa formation, il devient vendeur de disques pour assurer le quotidien (jusqu'en 1930). En 1934 après des études au Conservatoire San Cecilia, il enseigne à l'Académie Sainte Cécile de Rome. Ennio Morricone, pour ne citer que celui-là, fut son élève. De 1934 à 1972 il composera huit concertos pour orchestre et réussira à concilier l'influence des maîtres de la polyphonie de la Renaissance avec celles de Stravinsky, Hindemith et Casella. Ses oeuvres chorales, la plupart empreintes d'une spiritualité sombre et inquiète sont magnifiques. Sa curiosité, son sens de la recherche, le portent vers un style personnel nourri par un souci de renouvellement du langage musical. Sa fin de carrière fut marquée par un retour vers le sacré. Il disait : "La musique ne peut périr, tout comme ne périt pas l'esprit humain qui lui donne sa raison d'être, et elle continue son chemin parallèlement à celui de l'homme. Les fractures apparentes, qui parfois nous alarment, se recomposent dans le flux irréversible de son histoire". OUVREZ GRAND VOS OREILLES : et laissez-vous emporter très haut. Fanfanchatblanc
Pour faire plaisir à l'ami Géhèm (dans mes favoris) qui m'a gentiment suggéré de me rapprocher de ce compositeur hors norme :
Pierre Henry (1927 - 2017)
Compositeur français de musique électroacoustique.
Il se définissait comme le "père de la musique moderne".
Son nom reste attaché à la "musique concrète" (bruits ou sons enregistrés) fondée par Pierre Schaeffer à laquelle se rattachent la plupart de ses oeuvres, conservées par la BNF.
Jean-Michel Jarre a vu en lui l'un "des grands défricheurs sonores du XXe siècle qui ont changé la manière de concevoir la musique".
Fils de mélomanes, Pierre Henry est entré à 9 ans au Conservatoire de Paris où il a étudié jusqu'en 1947 auprès d'Olivier Messiaen, de Nadia Boulanger et de Félix Passerone pour la percussion.
En 1946 il rencontre l'ingérieur Pierre Schaeffer avec qui il fonde le Groupe de recherche de musique concrète (GRMC) à la RTF. Il écrit avec lui la "Symphonie pour un homme seul" (1950) qui utilise la technique du "piano préparé" : des objets sont insérés entre les cordes et la caisse de l'instrument.
Sa musique se voulait "métaphysique et humaine". Elle était une matière sonore propice à l'imagination, du "cinéma en chambre" ou de la "peinture" comme il la définissait lui-même.
Il avait inspiré de nombreux chorégraphes comme Georges Balanchine, Merce Cunningham ou Maguy Marin.
Sa plus féconde collaboration est celle avec le chorégraphe Maurice Béjart, pour qui il a composé une quinzaine d'oeuvres, dont "Messe pour le Temps Présent" ballet créé en 1967 au Festival d'Avignon et le jerk électronique "Psyché Rock" co-écrit avec Michel Colombier.
En 1958 il quitte les studios de la RTF et crée en 1959 le premier studio d'enregistrement indépendant en France : APSOME (Applications de Procédés Sonores en Musique Electroacoustique).
En 1982 il crée un second studio de recherche musicale, SON/RE. Il obtient le soutien du ministère de la Culture puis celui de Paris en 1990.
En 1950 il rédige un court manifeste intitulé : "Pour penser à une nouvelle musique" dans lequel il décrit sa conception de la musique :
"Il faut prendre immédiatement une direction qui mène à l'organique pur. A ce point de vue, la musique a été beaucoup moins loin que la poésie ou la peinture. Elle n'a pas osé se détruire elle-même pour vivre. Pour vivre plus fort comme le fait tout phénomène vraiment vivant".
En 2012 il crée à la Cité de la Musique "Le Fil de la Vie" et déclare livrer une sorte de testament : Cette oeuvre est "la décomposition de certaines de mes oeuvres. Un voyage d'introspection... Dans mon travail, les jeux devant le micro, les rythmes et les cris, tout ce langage expressif parcourt comme un fil la gamme de mes états corporels et sentimentaux au cours de la vie" (Notice de concert Cité de la musique).
OUVREZ GRAND VOS OREILLES ET VOS MIRETTES :
- car pour moi c'est aussi une musique qui se regarde
- je ne peux pas dire que j'aime cette musique, car, bien que non dénuée de spiritualité, elle n'éveille pas de grande émotion en moi à la différence de la musique dite classique, sauf "Le Voyage"
- par contre, je l'apprécie mieux lorsqu'elle s'exprime à travers l'opéra et la chorégraphie
peintre canadienne et enseignante également connue sous le nom de Roselyn Hammond a été l’une des
premières femmes à entrer à l’Ecole de Toronto de l’Ontario de l’art,
actuellement l’Ontario College of Art and Design.
Elle a eu comme professeurs les membres du Groupe des Sept, le mouvement le plus avant-gardiste des années 1920.
Elle a étudié également à l’Ins
titut d’Art de Chicago où elle s’est
intéressée aux marionnettistes et aux crépuscules, puis à New-York, Londres et
Paris.
Elle a réalisé de nombreux paysages dans le style du Groupe des Sept.
Plus tard elle a exposé seule ou avec d’autres femmes artistes.
Elle était
membre de l’Académie royale du Canada, de la Société ontarienne des artistes,
de la Société canadienne des peintres en eau, de la Société canadienne de l’art
graphique, de la Société Héliconian et de la Fédération des artistes canadiens.
Fanfanchatblanc
Musique : Cervo in Bosco Mozart (Le Nozze di Figaro) Cecilia
Bartoli Album Sospiri
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