François Béranger (François-Marie Béranger)
(1937 - 2003)
Chanteur libertaire français.
Il se fait connaître au début des années 1970.
Fils d'un militant syndicaliste, autodidacte, résistant et orateur de talent qui fut député de la Nièvre en 1945 et d'une mère couturière à domicile qui lui a transmis la passion de la chanson.
A 16 ans, il arrête des études classiques et devient ouvrier chez Renault en septembre 1954. Puis très vite il rejoint une troupe de théâtre amateur "La Roulotte" qui se produit devant des publics défavorisés. Il compose ses premières chansons inspiré notamment par Félix Leclerc.
En 1958 c'est la guerre d'Algérie. Il sera témoin des actes de torture. Il faudra 30 ans avant qu'il ne trouve la force d'évoquer la souffrance du retour.
Passionné de cinéma, il apprendra sur le tas et sera régisseur, chef de production, réalisateur puis producteur d'une émission de variétés expérimentales à l'ORTF. Puis chargé de production sur la 2ème chaîne, il sera toutefois remercié pour sa façon non conventionnelle qu'il avait de traiter les sujets.
Il aura de la sympathie pour le soixante-huitard sans pour autant adhérer sans nuances aux tendances de l'époque. Mais son envie d'écrire est là.
Fin 68 il enregistre une douzaine de chansons que l'un de ses collègues transmet à une directrice artistique chez CBS. Ce sera un premier 45 tours "Tranche de vie" suivi d'un album en 1970. Le succès est au rendez-vous.
Il n'est toutefois pas satisfait par la façon dont les producteurs travaillent et en 1972 il signera avec un label indépendant.
Dans le même temps il se produit sur scène et rencontre Pierre Alarcen un "guitariste génial". Une collaboration qui offre une place importante aux musiciens : "texte et musique sont indissociables".
Dès 1982 sur l'album "Da Capo" il posait la question : "Le vrai changement c'est quand ?" puis "Il y a un type de trahison qui laisse ma mémoire intacte... Je n'ai jamais cru au socialisme à la française".
Ennemi de la bêtise, détracteur face aux injustices, sensible, humain, sans concession face à ses engagements, il a payé pour cela le tarif de la censure, du rejet dans une quasi-clandestinité.
Un esprit de résistance permanente l'anime.
Il est mort en octobre 2003 alors que son retour sur scène était attendu après la sortie de l'album "Profiter du temps".
Une carrière sans concession.
OUVREZ GRAND VOS OREILLES :
Une voix qui résonne grave
La justesse des mots toujours d'actualité
Une musique subtile
Fanfanchatblanc
(source : Hexagone)
Coucou Fanfan. Béranger voulait déranger. Pas bon pour une carrière dans le star system. Alors il a été catalogué chanteur "Rive Gauche", ceux, pas assez adroits pour se glisser à l'Olympia... Déranger, Béranger? Oui, mais le moins possible... Bises
RépondreSupprimerLà oui je connais, certes pas tout son répertoire, merci de nous en mettre plein... Il a fait sa route dans la chanson à sa façon... merci, bonne nuit, bises
RépondreSupprimerCoucou ma Fanfan,
RépondreSupprimerUn vrai régal, mais de ce tu t'en doutes ma Fanfan. J'adore ce personnage engagé et les textes qu'il véhicule. Merci.
Bises et bon mardi.
Un sacré chanteur. Un camarade avait monté un très beau spectacle à son sujet : "L'esprit Béranger".
RépondreSupprimer@+
Bonjour Fanfan, il fut de mon époque et je l'aimais bien, tu as raison ce fut un grand chanteur. Bisous
RépondreSupprimerSalut Fanfan
RépondreSupprimerJe l'ai souvent écouté nous pensons la même chose ...
bonne soirée bise
J'ai eu la chance de l'écouter en direct dans une émission de radio lorsque j'étais jeune. C'est d'ailleurs à partir de là que je l'ai connu et apprécié.
RépondreSupprimerUn très GRAND, quoiqu'il en soit ! Son œuvre nous reste et c'est bien.
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